
Entre 2016 et 2019, sur invitation de Thierry Sobrecases, je participais au projet d'accompagnement des patients par la pratique du Qi Gong adapté à l’Hôpital la Pitié-salpêtrière à Paris au service nutrition, pôle endocrinologie dans le cadre du Centre Intégré de Médecine Chinoise de l’APHP.
Lorsque chaque mouvement, chaque pas, chaque rotation du bras provoque des douleurs dans tout le corps, alors la pratique du Qi Gong adapté répond à ce besoin vital de bouger.
Hospitalisés et accompagnés, les pratiquants étaient encouragés à pratiquer une activité physique douce, lente, en assise, debout ou allongé.
C'est à partir de la forme du petit bâtonnet (Taïji Che) que je proposais d'accompagner les pratiquants.
L'attention, portée sur le taïji Che, permet de poser la concentration, de réaliser des mouvements amples qui engagent la respiration active et consciente.
La répétions des mêmes gestes et leur réalisation de façon bilatérale, permet de stimuler la mémoire.
Les déplacements exercent les sens de l'équilibre.
Le geste se réalise en cohérence avec la circulation de l'énergie dans les différents canaux du corps, appelés méridiens en médecine chinoise.
La pratique de la visualisation donne à accompagner la circulation de l'énergie le long des méridiens et propose un regard holistique sur le corps.
Et lorsque les mouvements sont impossibles, la pensée peut être le support.
Corps, respiration et esprit œuvrent à mettre en mouvement, entretenir la plasticité, prévenir les maladies, maintenir une bonne santé et goûter à la détente.